NEF
☿
NEF MERCURE MOMENTANEUM
GLOSSAIRE
désordonné
des courants philosophiques mystiques & religieux
-
Théisme
Le théisme (du grec theos, dieu) est une conception
qui affirme l'existence d'un Dieu
à la fois personnel, unique et cause du monde. Le théisme n'est pas
nécessairement religieux, il peut aussi être philosophique. Dans le premier
cas, la relation de l'homme avec Dieu passe par des intermédiaires (la
religion). Selon le théisme philosophique, Dieu régit l'univers directement. wiki
- Déisme
Le déisme est une croyance ou une doctrine1 qui défend l'affirmation
rationnelle de l'existence de Dieu, proposant une forme religieuse conforme à
la raison, exclusive aux religions révélées. Le déisme propose d'arriver à Dieu
— un Dieu du raisonnement plutôt qu'un Dieu de foi ou de culte — par des voies
exclusivement humaines, sans pour autant pouvoir en déterminer les attributs. Wiki
- Panthéisme
Le panthéisme est une doctrine philosophique
selon laquelle « Dieu est tout ». Elle se distingue du monothéisme en
considérant que Dieu n'est pas un être personnel distinct du monde, mais qu'il
est l'intégralité du monde ; cette conception est appelée l'immanence par
opposition au principe de transcendance du Dieu créateur monothéiste. Wiki
- Épicurisme
L'épicurisme est un courant de la philosophie occidentale ayant pour objectif
principal l'atteinte du bonheur par la satisfaction des seuls désirs « naturels
et nécessaires ». C'est une doctrine matérialiste et atomiste qui peut être
soit qualifiée d'hédonisme raisonné, soit d'eudémonisme.
https://www.philomag.com/lexique/epicurisme. Épicure, Lucrèce, Philodème de Gadara. Wiki
- Stoïcisme
Ecole de philosophie hellénistique fondée par Zénon
de Kition au début du iiie
siècle av. J.-C. à Athènes. Le stoïcisme est une philosophie de l'éthique
personnelle influencée par son système logique et ses vues sur le monde
naturel. Selon ses enseignements, en tant qu'êtres sociaux, la voie de l’eudaimonia (« ἡ εὐδαιμονία », le bonheur, la prospérité) pour les êtres humains
consiste à accepter le moment tel qu'il se présente, à ne pas se laisser
contrôler par le désir du plaisir ni la peur de la douleur, à utiliser son
esprit pour comprendre le monde et à faire sa part dans le plan de la nature, à
œuvrer avec les autres et à les traiter de manière juste et équitable. Wiki
- Néo-stoïcisme
(ou néostoïcisme) est un mouvement philosophique, fondé par Justus Lipsius, qui reprend les éléments de la philosophie
stoïcienne et les éléments du christianisme. Lipsius
a publié deux ouvrages importants : De Constantia (1583) et Politica
(1589). Ce mouvement ne doit pas être confondu avec le stoïcisme moderne,
un mouvement similaire du début du xxie siècle.
Guillaume Du Vair, Pierre Charron, Francisco de Quevedo, Michel de Montaigne
- Hédonisme
(du grec ancien : ἡδονή / hēdonḗ,
« plaisir » et du suffixe -ισμός / -ismós) est une doctrine philosophique attribuée à Aristippe
de Cyrène selon laquelle la recherche de plaisirs et l'évitement de souffrances
constituent le but de l'existence humaine1. L'hédonisme se différencie de
l'eudémonisme, théorisé notamment par les Épicuriens et les Stoïciens, qui
considèrent cette fois-ci la recherche de bonheurs, plutôt que de plaisirs,
comme but de la vie humaine. Toutefois, bien que les Épicuriens le considèrent
également, ils perçoivent les plaisirs, lorsqu'ils sont naturels et
nécessaires, comme un intermédiaire permettant de l'atteindre. La doctrine
épicurienne peut donc être perçue soit comme un eudémonisme, soit comme une
forme d'« hédonisme raisonné »
- Eudémonisme
(du grec : εὐδαιμονία / eudaimonía, « béatitude ») est une doctrine philosophique
posant comme principe que le bonheur est le but de la vie humaine. Le bonheur
n'est pas perçu comme opposé à la raison, il en est la finalité naturelle. Ce
lien entre raison et bonheur est particulièrement mis en avant par le stoïcisme
mais se retrouve également dans d'autres courants philosophiques issus de
l'époque hellénistique. Il se différencie de l'hédonisme, doctrine qui fixe le
plaisir et non le bonheur comme but de la vie humaine.
- Monisme
est la position philosophique qui affirme l'unité indivisible de l'être. Dans
son expression moderne, il soutient l'unicité de la substance qui compose
l'univers. L'unité fondamentale du cosmos ou de l'univers y rend la matière et
l'esprit indissociables. Le monisme s'oppose donc aux conceptions dualistes,
qui distinguent monde matériel ou physique et monde psychique ou spirituel, et
il s'oppose aussi aux conceptions philosophiques pluralistes pour lesquelles
chaque être possède une nature particulière1.
- Dualisme
En philosophie, le dualisme est la thèse ou la doctrine métaphysique qui établit
l'existence de deux principes irréductibles et indépendants, au contraire du
monisme, qui n'en pose qu'un seul. D'après les conceptions dualistes du monde,
il existe deux réalités de nature indépendante régies par des principes
différents ou antagonistes.
- Scepticisme
(du grec σκεπτικός, skeptikos, « qui examine »), aussi appelé pyrrhonisme, est
une philosophie et une méthode grecque antique qui compare et oppose toutes
choses afin d'atteindre la tranquillité (ἀταραξία, ataraxie) de l'âme (ψυχή,
psyché). Par exemple le sceptique pyrrhonien dit que rien n'est vrai ni faux,
ni vrai et faux à la fois, et pas même cette dernière phrase car elle s'oppose
à elle-même.
-
Platonisme
ou réalisme des idées est une théorie philosophique inspirée plus ou moins directement
de la théorie des formes de Platon, théorie selon laquelle il existe des
entités intelligibles en soi, dont le contenu est indépendant de la contingence
de l'expérience sensible. Ces entités, suivant la version du platonisme dont on
parle, peuvent être les concepts (les Idées en général, comme chez Plotin ou
Augustin), les nombres (platonisme mathématique d'inspiration pythagoricienne,
comme chez Jamblique ou Lautman), ou encore les
valeurs logiques (logicisme de Frege par exemple). Cette théorie est une des
réponses possibles, avec le nominalisme (Guillaume d'Ockham)
et le conceptualisme (Pierre Abélard), à la question du statut ontologique des
concepts cognitifs (idées, nombres ou contenus propositionnels).
- Néo
Platonisme
Le néoplatonisme est
une doctrine philosophique, élaborée par des platoniciens de
l'Antiquité tardive à la suite du médio-platonisme. Philon
d'Alexandrie est le précurseur de ce mouvement vers 40, puis il se
développe à Rome à partir de 232 par Ammonios
Saccas, maître de Plotin, et
les élèves de ce dernier, Porphyre et Jamblique. Le
néoplatonisme est une école très influente dans l'Antiquité, avec de grands
continuateurs comme Proclus, jusqu'à l'exil de ses derniers
représentants comme Damascios et Simplicios de
Cilicie en 529, à la suite de la fermeture des écoles et lieux de culte
païens par l'empereur Justinien. Wiki
- Ecole
péripatéticienne ( Aristote )
ou école péripatétique1, est
l'école philosophique fondée par Aristote en -335 au Lycée d'Athènes4.
Elle tire son nom du grec ancien peripatetikós (περιπατητικός, « qui aime se
promener »5), Aristote enseignant au Lycée d'Athènes en marchant avec ses
élèves. Le « péripatétisme » désigne l'ensemble du courant
philosophique qui succéda au maître
- Aristotélisme
Doctrine dérivée des œuvres d'Aristote, chez le philosophe
persan Avicenne et le philosophe
andalou Averroès notamment, puis progressivement adoptée aux xiie et xiiie sièclespar la scolastique, grâce à la réconciliation
de la philosophie d'Aristote et du christianisme par saint
Thomas d'Aquin.
Le terme « aristotélicien » peut
être employé dans le sens de « commentateur des œuvres d'Aristote »
(qu'il soit aristotélicien comme Alexandre d'Aphrodise ou
Averroès, ou néoplatonicien comme Ammonios, fils
d'Hermias, ou Simplicios de Cilicie). Le mot
« aristotélisme » renvoie à Aristote, tandis que le mot
« péripatétisme » renvoie, plus largement, à l'école
péripatéticienne, qui relève d'Aristote comme de ses disciples.
- Cyrénaïsme
Ecole de philosophie grecque du ive siècle av.
J.-C., fondée par Aristippe de Cyrène, un des « Socratiques »,
c'est-à-dire un des disciples de Socrate. L'école est surtout associée à
l'hédonisme en éthique. L'école demeura surtout dans la cité
de Cyrène, en Libye, ce qui explique qu'on les appelle Cyrénaïques
(ou Cyrénéens).
- Sophisme
Dans la Grèce antique, les orateurs
qualifiés de sophistes (grec ancien: σοφιστής, sophistes)
dont le nom est à l'origine du terme sophisme, enseignaient
l'éloquence et l'art de la persuasion par le verbe1. Et c'est pour démasquer leur rhétorique parfois
fallacieuse que les philosophes ont couché par écrit les bases de
la logique. Depuis les Réfutations sophistiques d'Aristote, de nombreux philosophes ont ainsi cherché à
établir une classification générale des modalités du discours argumentatif et
des sophismes pour, le plus souvent, s'en prémunir
(Bacon, Mill, Bentham). Arthur Schopenhauer dans La
Dialectique éristique (1830), montre
l'efficacité dialectique du sophisme, par sa capacité à orienter la
discussion, le discours, l'échange, autour de raisonnements employés à des fins
de conversion de l'autre à une opinion plus qu'à des fins de manifestation de
la vérité. https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Sophisme&oldid=186110129
- Delphes
(en grec ancien et grec moderne Δελφοί, Delphoí) est le site d'un sanctuaire panhellénique, situé
au pied du mont Parnasse, en Phocide, où parle l'oracle d'Apollon à travers sa
prophétesse, la Pythie qui était assise dans une salle du temple d’Apollon et
parlait au nom du dieu. Elle répondait aux questions qui lui étaient posées ;
ces réponses étaient aussitôt traduites en phrases par des prêtres. Delphes
abrite également l'Omphalos ou « nombril du monde ». Investie d'une
signification sacrée, le sanctuaire est, du vie au ive siècle av. J.-C., le
véritable centre et le symbole de l'unité du monde grec. Les sanctuaires
panhelléniques sont des complexes architecturaux extérieurs aux cités. Ils
constituent les seuls lieux où tous les anciens Grecs, et certains barbares
(Lydiens et Étrusques) prennent part à des célébrations religieuses communes.
https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Delphes&oldid=189674893
- Orphisme
courant religieux de la Grèce antique connu par un ensemble de textes et
d'hymnes, ainsi que par quelques attestations archéologiques : outre Les
Lamelles d'or1, on en connaît certaines représentations ou descriptions au
travers de gravures, tablettes ou autres vestiges retrouvés dans des tombes. Le
mythe d'Orphée, d'origine pelasge-thrace, dont
l'épisode le plus célèbre est la descente aux Enfers du héros à la recherche de
son épouse Eurydice, donna naissance à une théologie initiatique. La doctrine
orphique est une doctrine de salut marquée par une souillure originelle ;
l'âme est condamnée à un cycle de réincarnations dont seule l'initiation pourra
la faire sortir, pour la conduire vers une survie bienheureuse où l'humain
rejoint le divin. On entrevoit cette eschatologie à travers une littérature
poétique apocryphe hellénistique, voire néoplatonicienne, conservée sous le nom
d'Orphée. Wiki
- Zoroastrisme
Religion qui tire son nom de son prophète et fondateur nommé Zoroastre
ou Zarathoustra1, né au nord-est de l'Iran au
cours du IIe millénaire av. J.-C.2 ou
de la première moitié du Ier millénaire av.
J.-C.. Le nom persan de Zarathoustra a
été transcrit en Zoroastre par les Grecs (Ζωροάστρης, Zôroástrês).
Ses disciples s'appellent
des zoroastriens ou, en français du xviiie siècle, des guèbres. Le zoroastrisme est aussi couramment
dénommé mazdéisme, du
nom de sa divinité principale, Ahura Mazda. Wiki
-
Mazdéisme
Religion de
la Perse antique qui doit son nom à son dieu principal, Ahura
Mazda. Le livre sacré du mazdéisme est l'Avesta. Le mazdéisme a été la religion
officielle des empires
perses mède, achéménide, parthe et sassanide. Il
s'articule autour de l'opposition entre Ahoura Mazdâ, « Le seigneur Sage », et les démons, dont
Angra Manyou, « L'Inspirateur Maléfique »,
est le chef. C'est cette opposition dualiste qui fonde la cosmologie,
l'activité rituelle et la fonction royale1. Wiki
- Culte
de Mithra
Le
mithraïsme — parfois mithriacisme ou mithrach[k]isme — ou culte de Mithra (en persan : مهرپرستی
) est un culte à mystères apparu probablement pendant le iie
siècle av. J.-C. en Perse. Durant les siècles suivants il se propage dans tout
l'Empire romain et atteint son apogée durant le iiie
siècle. Ce culte est particulièrement bien reçu et implanté chez les soldats
romains. À la fin du ive siècle, l'empereur Théodose entreprend d'éradiquer les
religions autres que le christianisme. À la suite d'un décret de 391 les
temples non-chrétiens sont détruits ou transformés en églises ; ce décret
constitue l'arrêt de mort du mithraïsme. https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Culte_de_Mithra&oldid=189882623
- Hénothéisme
(grec ancien εἷς θεός [heis theos], « un dieu ») décrit
le culte prédominant rendu à un dieu particulier, tout en ne niant pas
l'existence (ou l'existence possible) d'autres divinités, qui peuvent, selon le
cas, bénéficier d'un culte de moindre importance (hénothéisme classique) ou non
(cas particulier de la monolâtrie)1,2. Friedrich Schelling (1775-1854) fut le
premier à introduire ce concept, et Friedrich Welcker (1784-1868) l'a repris
pour dépeindre une forme de monothéisme primitif qui apparaît progressivement
chez les Grecs antiques au profit d'une divinité dominante (Zeus), au détriment
d'un paganisme généralisé.
-
Hermétisme
Se présente comme
une révélation d'Hermès Trismégiste (grec ancien : Ἑρμῆς ὁ Τρισμέγιστος). Hérodote (vers 420 av. J.-C.)4 et
la célèbre « pierre de Rosette » (-196) signalent déjà
l'identification entre le dieu égyptien Thot et le dieu
grec Hermès5. Thot, le dieu Ibis, est identifié à Hermès6 car
ils ont plusieurs points communs : ils conduisent les morts, ils ont
inventé l'écriture, et diverses techniques, ils sont les scribes des dieux.
Selon Cicéron, il y eut cinq Hermès, dont le dernier est appelé Thot en
Égypte7. La première mention du nom « Trismégiste » figure
chez Philon de Byblos et Athénagoras, au iie siècle8.
L'hermétisme gréco-égyptien a reçu des appellations diverses :
« hermétisme alexandrin », « hermétisme égyptianisant »,
« hermétisme hellénistique », « hermétisme gréco-hellénique »,
« hermétisme antique ». L'ensemble des textes reçoit le nom d’Hermetica, il comprend deux grands ensembles, bien
distingués par André-Jean Festugière. Tous se
donnent pour des révélations d'Hermès Trismégiste. Wiki
- Culte à mystères
On réunit sous ces termes, auxquels peuvent s'ajouter les adjectifs
« initiatiques » ou « orientaux », des cultes ayant
certaines caractéristiques communes :
• présence dans l'Antiquité gréco-romaine • origine orientale • culte pratiqué hors du cadre traditionnel
de la cité • culte comportant une ou des
initiations • culte contenant l'idée
d'un salut individuel • culte comportant
l'idée d'une mort et d'une résurrection… …sans qu'aucun d'entre eux ne possède
à lui seul toutes ces caractéristiques. https://fr.wikipedia.org/wiki/Culte_à_mystères
- Mystères d’Éleusis
(en grec ancien : τὰ μεγάλα
μυστήρια, littéralement, « les Grands mystères »)Note
1 faisaient partie d'un culte à mystères, de nature ésotérique, effectué dans
le temple de Déméter à Éleusis (à 20 km à l'ouest d'Athènes). Au cours de leur
évolution, les mystères d'Éleusis se sont ouverts d'abord à tous les Grecs https://fr.wikipedia.org/wiki/Mystères_d%27Éleusis
- Sol Invictus
(latin pour « Soleil invaincu ») est
une divinité solaire apparue dans l'Empire romain au iiie siècle.
Elle reprend des aspects de la mythologie d'Apollon et du culte
de Mithra, connaissant une grande popularité dans l'armée romaine.
L'empereur Aurélien (270-275)
lui assure une place officielle à Rome en proclamant que le Soleil
invaincu est le patron principal de l’Empire romain eten
faisant du 25 décembre (le solstice d'hiver tombait alors
le 25 décembre, l'équinoxe de printemps ayant été fixé au 25
mars avant lamodification du concile de
Nicée) une fête officielle appelée le « jour de naissance du Soleil »
(dulatin dies natalis
solis invicti). Cette
fête vient alors se placer dans le prolongement des Saturnales, une
période de fête ancienne et la plus importante de Rome. Un temple est
dédié au Soleil au Champ de Mars, et orné du butin rapporté
de Palmyre ; ce temple est servi par un nouveau collège de prêtres,
les pontifices Solis.
Wiki
- fidéisme : Le fidéisme (du latin : fides
: confiance, crédit, loyauté, engagement) est une doctrine philosophique ou
théorie épistémologique qui fonde la certitude des vérités essentielles de
l’ordre moral, non seulement surnaturel mais même naturel, sur la révélation et
sur la foi. Le fidéisme était à l'origine une doctrine religieuse, énoncée au xviie siècle par Pierre-Daniel Huet, et au xixe siècle par l'abbé Bautain et
Félicité Lamennais. Cette doctrine religieuse, qui fut condamnée par l'Église
catholique en 1838, affirmait disqualifier totalement le rôle de la raison dans
la connaissance, affirmant que cette dernière était le fait d'une « intelligence
», fondée en dernière instance sur la révélation. Selon cette doctrine, la foi
religieuse dépendait du sentiment et non de la raison et, dans le domaine
religieux, la raison perdait ses droits. https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fidéisme&oldid=186425251
GNOSE
- gnosticisme
Mouvement de pensée centré autour de la notion de « connaissance », regroupant
des doctrines variées et multiformes qui se développent au cours des iie et iiie siècles
dans les limites de l'Empire romain. Ces doctrines se caractérisent
généralement par l'affirmation que les êtres humains sont des âmes divines
emprisonnées dans un monde matériel créé par une des faces de Dieu,
le Démiurge ou Yahvé à l'opposé duquel existe une autre face de dieu,
transcendante et parfaite, plus éloignée, un Dieu supérieur lié à l'homme par
la connaissance qu'il lui a donnée. Longtemps, le gnosticisme antique n'a été
connu qu'à travers les écrits de ses détracteurs, certains Pères de
l'Église au nombre desquels Irénée de Lyon et sa Dénonciation
et réfutation de la gnose au nom menteur, un écrit de la deuxième moitié
du iie siècle. On doit mentionner
aussi Hippolyte de Rome, auteur de Réfutation de toutes les
hérésies. La découverte en 1945 de la bibliothèque de Nag Hammadi, dont une première
traduction complète a été finalisée en 1977, a permis de renouveler la
recherche sur le sujet. Le mouvement, dont les origines ne sont pas claires,
connait son apogée au cours du iie siècle.
Les sectes gnostiques ont progressivement disparu à partir du ive siècle,
mais il est possible qu'elles aient influencé d'autres mouvements comme
le manichéisme, le marcionisme ou encore le bogomilisme. wiki
- Simon le Magicien
ou Simon le Mage ou Simon de Samarie, né à Gitton en Samarie (Israël actuelle) et mort probablement à
Rome au ier siècle, est un mage et chrétien
gnostique, considéré comme hérétique par l’Église.
- Carpocrate
Philosophe gnostique du iie siècle natif
d'Alexandrie, réputé antinomiste (contre les lois) et
« libertin ». Biographie[modifier | modifier le code] Carpocrate est né à Alexandrie. Il y enseigna. Il était
chrétien. Il était marié et eut un fils, Épiphane, mort à dix-sept ans et
auteur d'un traité Sur la justice ; son père lui édifia un temple1.
On peut dater Carpocrate de la première moitié
du iie siècle. Un groupe favorable à Carpocrate alla à Rome avant 185, date où Irénée de Lyon
composa sa notice sur Carpocrate.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Carpocrate
- Valentin
Valentin (Valentinius) fut le plus important
des maîtres gnostiques. Il naquit en Égypte et fut éduqué à Alexandrie. Il enseigna à Rome entre 135 et 160, puis s'exila à
Chypre où, d'après saint Épiphane, il serait revenu à la foi
catholique avant de mourir.
Selon Tertullien, il fut candidat pour être évêque de Rome en 143. Ses conceptions ésotériques le firent excommunier. L’Évangile de vérité, ainsi que
d’autres textes découverts à Nag
Hammadi, se rattachent à l’école valentinienne. Wiki
- Manichéisme
religion fondée par le perse Mani au iiie siècle.
C'est un syncrétisme du judaïsme, du bouddhisme, du brahmanisme et du christianisme,
mais pas du zoroastrisme qui était la religion de
l'empire perse1. Par déformation et simplification du terme, on qualifie
aujourd'hui de manichéenne une pensée ou une
action sans nuances, voire simpliste, où le Bien et le Mal sont clairement
définis et séparés. https://fr.wikipedia.org/wiki/Manich%C3%A9isme_(religion))
- Pistis Sophia
La Pistis Sophia (la « Foi et
Sagesse » ou « Foi de la Sagesse ») est un compte
rendu allégorique de la conception du monde des gnostiques, que C. G.
Woide, en 1778, attribua à tort (en référence à un
texte de Tertullien) à Valentin lui-même. Le titre a été inventé
par Woide, à partir du nom d'une entité omniprésente
dans l'ouvrage. Le titre original est n-teukhos mp-sôtêr, "les rouleaux [livres] du Sauveur". https://fr.wikipedia.org/wiki/Pistis_Sophia
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- Scolastique
(du latin schola, ae,
« école », issu lui-même du grec σχολή,
skolê, qui signifie « arrêt de travail »,
ou bien « loisir consacré à l'étude ») est
la philosophie développée et enseignée au Moyen Âge dans
les universités : elle vise à concilier l'apport de la philosophie grecque
(particulièrement l'enseignement d'Aristote et des péripatéticiens)
avec la théologie chrétienne héritée des Pères de
l'Église et d'Anselme. De ce fait, on peut dire qu'elle est un courant de
la philosophie médiévale. http://fr.wikipedia.org/wiki/Scolastique
- Thomisme
Ecole de pensée philosophico-théologique inspirée des
écrits de saint Thomas d'Aquin consistant principalement en un réalisme philosophique.
Le thomisme a pris de nombreuses formes selon les périodes et les
circonstances, s'éloignant plus ou moins des véritables thèses du docteur de
l'Église selon les types de formes, certaines consistant en une interprétation
extrêmement libre, d'autres se contentant d'une conservation rigide à la lettre
de la Somme théologique. La plupart des philosophes de l'époque moderne, tels
que René Descartes, John Locke, Gottfried Wilhelm Leibniz et après comme
Emmanuel Kant, dialoguent directement ou indirectement avec les formes de
thomisme de leur temps. Wiki
-Eschatologie : (du grec ἔσχατος / eschatos,
« dernier », et λόγος / lógos,
« parole », « étude ») est le discours sur la fin du monde
ou la fin des temps. Elle relève de la théologie et de la philosophie en lien
avec les derniers temps, les derniers événements de l’histoire du monde ou
l’ultime destinée du genre humain, couramment appelée la « fin du
monde ». Dans de nombreuses religions, celle-ci est un événement futur
prophétisé dans les textes sacrés ou le folklore. Plus largement,
l’eschatologie peut embrasser des concepts qui sont liés, tels que celui de
Messie ou des temps messianiques, l’après-vie et l’âme. http://fr.wikipedia.org/wiki/Eschatologie
- Nominalisme : Le nominalisme est une
doctrine philosophique qui considère que les concepts sont des constructions
humaines et que les noms qui s'y rapportent ne sont que conventions de langage.
Les êtres ne sont pas intrinsèquement porteurs des concepts par lesquels nous
les appréhendons. Par exemple, le terme « homme » ne signifie pas une
quelconque essence de l'homme en général. Formulé par Roscelin, le nominalisme
est né dans la scolastique médiévale en tant que réponse possible au problème
des universaux : les mots renvoient-ils à des états d'existence généraux doués
d'une existence ontologique réelle ? Le nominalisme soutient que les noms ne
sont que des instruments permettant de décrire commodément le réel.
(Guillaume d'Ockham) https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Nominalisme&oldid=188760684
Jansénisme : Le jansénisme est une doctrine théologique
à l'origine d'un mouvement religieux, puis politique et philosophique, qui se
développe aux xviie et xviiie
siècles, principalement en France, en réaction à certaines évolutions de
l'Église catholique et à l'absolutisme royal. https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Jans%C3%A9nisme&oldid=189477240
-
Frères et Sœurs du Libre Esprit
Sous le nom de Libre-Esprit,
l'Inquisition désigna un courant de pensée qui depuis le xiie
siècle (et peut-être encore plus tôt) se répand à travers l'Europe. «
Libre-esprit » est une expression qui se réfère à la notion d'un esprit libéré
du superflu au point de laisser la place tout entière à Dieu. Les adeptes
furent souvent affublés du sobriquet de « turlupins »1. Les partisans du
Libre-Esprit sont parfois nommés amauriciens ou béguards et béguines. Wiki
- vaudois du Luberon
sont des personnes de la région du Luberon (Sud de la France,
principalement en Vaucluse) qui appartiennent à l'Église évangélique vaudoise, c'est-à-dire qui suivirent les
doctrines de Vaudès (ou Pierre Valdo), créateur en 1170 d'un mouvement religieux appelé Les Pauvres de Lyon.
L'histoire des vaudois du Luberon illustre les tensions
religieuses qui secouent le monde chrétien au Moyen Âge et
à la Renaissance,
en particulier lors du massacre de Mérindol du printemps 1545, qui coûta la vie à 3 000 personnes en cinq
jours, et dévasta 24 villages, tandis que 670 personnes étaient envoyées aux galères de Marseille1. http://fr.wikipedia.org/wiki/Vaudois_du_Luberon
- bogomilisme
était un mouvement chrétien hétérodoxe né
au xe siècle,
aujourd'hui disparu dont le nom vient du prêtre bulgare Bogomil. Il
s'est développé en Bulgarie, puis en Serbie et
ensuite en Bosnie, influençant une grande partie des Balkans. Les
empereurs byzantins eurent une attitude ambiguë à son égard, parfois le
réprimant, parfois l'utilisant à leur profit. Inspiré par les gnostiques chrétiens
et le manichéisme, il fut considéré comme une hérésie par
l'Église
catholique et par l'Église orthodoxe qui l'ont violemment
combattu. Le bogomilisme a par ailleurs longtemps été considéré, si ce n'est
comme en étant à l'origine, du moins comme ayant contribué à l'apparition du catharisme.
Toutefois, les recherches les plus récentes ont radicalement remis en cause
l'origine supposément orientale de la dissidence religieuse qui se manifeste
dans le sud-ouest de la France à la fin du xiie siècle,
un consensus se dégageant désormais pour la considérer comme un mouvement
occidental https://fr.wikipedia.org/wiki/Bogomilisme
- Catharisme (du grec καθαρός / katharós,
« pur ») est l'appellation contemporaine d'un mouvement — ou
d'un ensemble de mouvements — religieux chrétien médiéval européen en dissidence
vis-à-vis de l'Église romaine, trouvant un écho
particulier dans le Midi de la France. Dans l’historiographie
renouvelée du xxie siècle,
la nature du mouvement — qui ne s'est jamais désigné lui-même sous le nom
de cathare —, ses origines, ses doctrines, ses rites, ses croyances
et son existence même sont l'objet de débats, même si la recherche s'accorde
pour reconnaître la réalité d'une lutte de l'orthodoxie romaine contre des
hérétiques ayant débouché, au début du xiiie siècle,
sur une « croisade contre les albigeois »1. Le terme
« cathare » lui-même, repris des écrits d'Augustin d'Hippone par
le moine Eckbert von Schönau au xiie siècle
pour désigner les « hérétiques »,
a été popularisé en français par l'occitanisme des années 1960 au détriment des
expressions « hérésie albigeoise », « albigéisme »
et « albigeois » qui
étaient préférentiellement utilisées jusque-là.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Catharisme
|
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